Le roman national luxembourgeois

Histoire et mémoire. Complexe d’infériorité ?

« En mal de légitimité alors qu’elle venait de rejoindre le clan des grandes puissances européennes, la Tchécoslovaquie d’après 1918 avait pris l’habitude de désigner pour chaque invention mondiale un inventeur local : la découverte du paratonnerre était attribuée à Prokop Diviš au lieu de Benjamin Franklin, celle de la machine à vapeur revenait à Josek Božek au lieu de James Watt, etc.

Dans la même logique, et au mépris de plus de 200 ans d’études préhistoriques et archéologiques, le Luxembourg a pour sa part son préhistorien proclamé, prétendu découvreur des premiers pas de l’humanité : « En 2006, Michel Pauly montre, à partir de nombreux exemples paléo-archéologiques – notamment un collier de coquillages provenant de la côte atlantique ou méditerranéenne, mais trouvé à Waldbillig – qu’il y a eu des mouvements d’hommes depuis la préhistoire.1 » Mieux encore, M. Pauly aurait inventé un nouveau concept capable de parer le (trop) récent Grand-Duché d’une histoire millénaire qui ferait pâlir les plus anciennes nations d’Europe : l’histoire trans- ou métanationale du Luxembourg.2« 

Lire la suite https://www.land.lu/page/article/895/337895/FRE/index.html

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